Apprivoisez vos peurs pour continuer à avancer
L’être humain est inquiet par nature. Cela provient sûrement de notre origine ancestrale : quand vous vous trouviez face à un grand prédateur, il était vital d’identifier rapidement le danger, c’était une question de survie.
Nous ressentons deux sortes de peur, celle rationnelle qui nous met en garde contre le danger et celle complètement irrationnelle qui parasite, nous paralyse !
La peur de l’échec mais aussi paradoxalement la peur de la réussite.La peur d’être heureux, d’aimer, de souffrir, du regard des autres, de ne pas être à la hauteur (par rapport à quoi, là est la question).
Mieux vaut prendre des risques que ne rien entreprendre !
En dépassant ce que nous croyons nos limites, nous éprouvons de la force, de la joie, et cela nous fait avancer.
Vous pouvez repenser sans aucune amertume aux échecs car vous avez appris d’eux, vous avez rebondi, mais souvent que de regrets pour les opportunités non saisies, les projets non menés jusqu’au bout. Vous pensez avec le recul que votre vie aurait été différente si vous les aviez menés à terme.
Écoutez votre intuition sans trop peser le pour et le contre, changez d’état d’esprit, faites-vous confiance, changez vos croyances limitantes comme : « je ne suis pas capable » par « je suis capable et en plus je vais exceller ».
Agissez (l’action engendre toujours la satisfaction), prenez conscience de vos peurs, écrivez les et vous verrez qu’en fin de compte elles n’ont pas de raison d’être.
Comme tous les cascadeurs, il faut savoir différencier le danger d’un risque, les deux ne sont pas bien entendu synonymes !
Une petite anecdote : quand j’avais 20 ans, ma mère et moi avons failli nous noyer dans les vagues folles de Bali. Elle ne mettait jamais la tête sous l’eau. Cette fois ci elle n’a pas eu le choix. Nous regardions la vague arriver et nous étions roulées comme dans une machine à laver le linge. Prise par des mauvais courants, elle reculait alors que j’avançais doucement mais sûrement. J’ai appelé un surfeur et il l’a sauvée. Depuis ce jour-là, elle n’a plus la crainte de l’eau et elle s’en donne à cœur joie de plonger la tête la première dans les vagues.
La peur de l’inconnu est une des plus répandue. Elle génère des angoisses, nous fait renoncer à des projets qui nous tiennent à cœur. Il faut s’en méfier et s’en protéger.
Gardez vos peurs qui vous protègent et apprivoisez les autres, vous vous sentirez léger comme une plume. Je vous fais confiance !