Skip to main content

L’altruisme au travail, la clef du bonheur.

 

En répondant  à la problématique : "En quoi l'altruisme au travail nous rend plus heureux" dans un article sur Marie Claire, j'ai eu envie d' approfondir sur ce beau sujet...

Lorsqu’on évoque l’altruisme, on fait souvent référence à une valeur qu’on retrouve dans les structures associatives ou à but non lucratif, les métiers du social, et notamment l’action humanitaire.
On pourrait alors penser que l’altruisme est une valeur très éloignée du monde de l’entreprise traditionnelle, qui est plus souvent régie par les idées de compétition, de résultats et de bénéfices. Or, ce n’est pas le cas.

Comme le démontrent de nombreuses études, les entreprises comprennent mieux aujourd’hui tout l’intérêt d’un management bienveillant qui augmente la performance des équipes.
Il est constant de lire ici ou là que des salariés se sentent moins heureux en présence de leur manager direct. Une entreprise épanouissante a un avantage concurrentiel certain, cela montre l’enjeu pour le manager d’établir une relation de confiance.
L’absence de bien-être au travail est coûteuse : en France, le coût du stress au travail avoisine 1,6 milliard d’euros par an. Il touche 4 salariés sur 10. D’après l’OMS, notre pays est le 3ème à enregistrer le plus grand nombre de dépressions en lien avec le travail. Selon de récentes études, 31% des salariés sont « activement désenchantés » et 61% ne travaillent « que » pour le salaire.
On fait immédiatement le lien avec l’altruisme, qui est à la base du leadership : en effet, les leaders se révèlent par leur « capacité » à mobiliser leurs équipes, au contraire des chefs qui s'imposent par l’exercice d’une « autorité ». Le recours à des valeurs, comme l’altruisme, permet ainsi de poser un regard très différent sur leur pouvoir et la façon dont ils l’exercent.

Si dans la culture occidentale la règle est de « penser à soi », cela n’empêche pas de penser également à l’autre, quelle que soit la hiérarchie en place.
Un leader veille aux intérêts des membres de son groupe, il ne blâme pas son équipe, il l’encourage ! Sa détermination est motivée par des principes et des valeurs… Il a le sens de l’écoute, de l’empathie et, entre autres qualités humaines, est souvent modeste.
Car l’altruisme, c'est bien souvent mettre l'humain en premier, s'intéresser à l'autre, favoriser un esprit de corps, et surtout contribuer à un monde plus équitable, où l’on reconnaîtra les mérites de chacun dans le travail accompli, et pas seulement ceux du chef. L'altruisme permet donc une meilleure communication, un meilleur travail d'équipe, plus de vision, redonne du sens aux choses et aux missions.

Heureusement, on commence à comprendre que la réussite passe (aussi) par le bien-être des collaborateurs. Mal encadré, un salarié ne sera pas heureux et sera donc moins efficace. Dès lors, l'altruisme est une valeur qui se diffuse et marque un engagement plus fort au travail, et souvent des clients plus impliqués.

Il est devenu courant de voir des grandes marques délivrer des messages altruistes (« pour un monde meilleur », « ensemble on est plus forts », etc.). L’idée est fortement imprégnée dans de nombreuses campagnes marketing, bien sûr, mais il faut aller au-delà de la couche de publicité pour voir que, derrière l’altruisme, on trouve la vraie nature de la relation de confiance qu’on se porte dans l’entreprise, en interne et dans ses relations externes.

Da façon très pragmatique, on pourrait se dire que le monde du travail se divise en deux : ceux qui gagnent plus et ceux qui gagnent moins. Et pourtant, je pense que ce n’est pas la distinction la plus importante à mes yeux : je dirais aussi et surtout qu’il y a « ceux qui viennent pour prendre » et « d’autres pour donner ». Le fait de donner, parfois le meilleur de soi-même, traduit l’engagement de la personne, son investissement.
Certains salariés sont motivés seulement par une reconnaissance sociale ou financière (prime, promotion etc.), personne ne pourra les en blâmer. D’autres sont « drivés » par la motivation profonde de « faire avancer le schmilblick ».
Ce sont ceux qui s’impliquent, qui sont toujours partants pour faire des choses pour leur entreprise, organiser des moments conviviaux entre collègues, aider un collègue dans l’embarras ou en retard d’un rapport, etc. Et ceux-là proposent leur aide sans garantie de bénéficier du même soutien en retour, et à vrai dire, certains savent en profiter, voire en abuser. L’altruisme au quotidien, c’est faire des petites choses simples comme justement prendre le temps pour accompagner un nouveau collègue, lui transmettre les ficelles du métier et l’aider à s’intégrer dans l’équipe. Car le bonheur passe par de bonnes relations au travail (solidarité, environnement, impression d’être valorisé et collègues agréables).
Je pense aussi au cas plus exceptionnel de salariés qui, sachant leur entreprise en difficulté, acceptent de renoncer à leurs privilèges (RTT, etc.) pour maintenir leur emploi. Bien sûr, c’est aussi et souvent avant tout leur propre situation qui est en jeu, mais faire preuve d’altruisme, c’est aussi penser à l’intérêt général et pas seulement au sien.

L’altruisme trouve son origine dans un passage de la Bible « aime ton prochain comme toi-même ». On rejoint ici un autre grand principe bien connu du monde de l’action sociale : l’éthique de réciprocité.
Ce concept de « réciprocité » désigne une règle morale, un principe fondamental énoncé dans pratiquement toutes les grandes religions et cultures : « traite les autres comme tu voudrais être traité » ou, selon la formulation judéo-chrétienne occidentale « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ».
Cette préoccupation constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des Droits de l'Homme.
Au sens étroit du terme, dans les relations humaines et économiques, l’éthique de réciprocité désigne un échange de valeurs à peu près équivalentes.
La notion permet de penser l'altruisme de façon objective ; elle amène à réfléchir sur les notions d’éthique, d’équité, de don de soi et de reconnaissance : donner traduirait le désir de recevoir, non pas la même chose, mais de la reconnaissance en retour.
Selon le philosophe américain Thomas Nagel, « notre raison d'agir est objective car n'importe qui devrait agir comme nous le faisons ». Autrement dit, « quand nous jugeons en termes de réciprocité, nous jugeons nos actions comme autrui le ferait». Cela permet de dépasser la pitié et le jugement social, et d’avoir une approche positive du travail avec un objectif de mieux-être, donc de recherche du bonheur.

On n’est pas loin de conclure que l’altruisme rapproche du bonheur et, en tant que Coach du Bonheur, je trouve ça très encourageant.

Paramétrages de cookies

×

Cookies fonctionnels

Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas être désactivés de nos systèmes. Nous ne les utilisons pas à des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloqués, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. Merci

Mesure d"'"audience

Ce site utilise des cookies de mesure et d’analyse d’audience, tels que Google Analytics et Google Ads, afin d’évaluer et d’améliorer notre site internet.

Contenus interactifs

Ce site utilise des composants tiers, tels que NotAllowedScript66291f1d16601ReCAPTCHA, Google NotAllowedScript66291f1d16293Maps, MailChimp ou Calameo, qui peuvent déposer des cookies sur votre machine. Si vous décider de bloquer un composant, le contenu ne s’affichera pas

Réseaux sociaux/Vidéos

Des plug-ins de réseaux sociaux et de vidéos, qui exploitent des cookies, sont présents sur ce site web. Ils permettent d’améliorer la convivialité et la promotion du site grâce à différentes interactions sociales.

Session

Veuillez vous connecter pour voir vos activités "!"

Autres cookies

Ce site web utilise un certain nombre de cookies pour gérer, par exemple, les sessions utilisateurs.